Le bilan environnemental désastreux d’une Coupe du monde biennale
QUENTIN GAILLARD, LA CHAUX-DE-FONDS
J’apprécie votre journal et notamment son ouverture sur les sujets internationaux, sa couverture de l’actualité culturelle et son traitement des questions touchant à l’environnement et à nos modèles de vie en société.
Et justement sur ce dernier point, en lisant votre article «Coupe du monde, la révolution à marche forcée» (LT du 18.09.2021), j’ai été horriblement déçu de ne pas y voir la moindre mention de son bilan environnemental et humain désastreux. A fortiori si des pays du Moyen-Orient comme le Qatar – foisonnants autant par leurs gazons que par leurs droits protégeant la main-d’oeuvre – se mettent à l’organiser, ça fait déjà suffisamment mal à la planète de la voir arriver tous les quatre ans pour ne pas souhaiter une édition biennale. Mais dans votre article, il n’est question, il me semble, que d’équilibre entre les intérêts financiers des différents acteurs du monde sportif.
Un peu plus de cohérence entre les rubriques de votre journal lui donnerait tellement plus de crédibilité! C’est justement ce discours schizophrénique sur l’environnement qui fait que nous n’avançons pas. Dans les pages monde, société, culture ou sciences, il fait bon d’en parler. Dans les pages économie, on lui laisse la portion congrue et dans le sport, qui doit faire rêver bien entendu, on l’oublie. Dommage! Voire rageant! ■
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2021-09-27T07:00:00.0000000Z
2021-09-27T07:00:00.0000000Z
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